• Sale temps pour les bénéficiaires de l’AAH qui travaillent

    La réforme de l’AAH prévoit la trimestrialisation du calcul de son montant pour les personnes qui travaillent en milieu ordinaire. Les associations ne sont pas satisfaites de cette disposition. Un comité de se suivi de la réforme s’est alors créé ; composé de la Direction Générale de la Cohésion Sociale, de la Caisse Nationale des Allocations Familiale (CNAF), de la Caisse Centrale de la Mutualité Agricole (CCMSA) et de certaines associations dont l’APF, ce comité s’est constitué pour mesurer les impacts réels sur les personnes et pour proposer le cas échéant des mesures correctives.

     

    Déjà, la CNAF recense 13 296 bénéficiaires de l’AAH connaissant une diminution de l’allocation (soit 26% des bénéficiaires) pour un montant moyen de 187.

     

    Quant à la CCMSA, elle recense de son côté, 18,5% de perdants pour une baisse d’AAH de 130€ en moyenne. Mais elle constate également un nombre important de gagnants : 47% d’entre eux, pour un gain de pouvoir d’achat de 255€ en moyenne (cette situation traduisant, selon eux, dans le monde agricole une forte dégradation de l’activité professionnelle des personnes concernées).

     

    L’APF aussi mène son enquête. Afin de mieux évaluer la réalité des situations, l’association demande aux personnes qui perçoivent l’AAH et qui travaillent en milieu ordinaire, de prendre contact avec la Délégation Départementale de leur département de résidence. Si vous êtes dans ce cas, vous pouvez si vous le souhaitez, appeler la Délégation de l’Allier au 04 70 48 13 60 afin de répondre à un questionnaire très simple.

  • Un autre jeune Kosovar en difficulté

    Après les mésaventures du jeune Ardi VRENEZI, c’est au tour d’un autre jeune kosovar de 17 ans, lui aussi handicapé, de connaître l’inhumanité de l’administration française.

     

    Bljerim LIMANI souffre de multiples handicaps. Lui et sa famille ont fuit le Kosovo pour demander l’asile politique à la France et recevoir des soins.

     

    Leur demande a été rejetée par l’Office Français de Protection et Réfugiés Apatrides et la famille s’est retrouvée le 12 août sous le joug d'une Obligation à Quitter le Territoire Français. Elle avait théoriquement un mois de répit mais la préfecture de l'Allier en a décide autrement en venant l’arrêter à son hôtel le 16 août.

     

    La famille LIMANI est désormais en clandestinité et leur enfant ne bénéficie plus d’un accompagnement médical approprié.

     

    Le retour de la famille au Kosovo signifierait pour la famille, de grands dangers liés à la guerre des années 90 et pour Bljerim, une dégradation de son état de santé.

     

    RESF03 accompagne la famille et se mobilise pour régulariser sa situation. Plus d’infos sur RESF03 : http://www.educationsansfrontieres.org/rubrique247.html

  • L'accessibilité n'est pas un dîner de gala

    Drôle de titre pour une opération qui ne fait pas rire tout le monde !

    "Nous sommes un groupe d'activistes désireux de voir éclore dans notre société contemporaine, l'accessibilité universelle.Nous voulons que les personnes en situation de handicap puissent sortir de chez elles en toute autonomie, sans subir les obstacles qui entravent leur cheminement au quotidien. 

    Il faut savoir qu'aujourd'hui la personne en situation de handicap doit tout anticiper afin de sortir de manière libre de chez elle. En effet la personne voulant participer à la vie sociale de Paris se retrouve confronter à de nombreux obstacles qui les empêchent d'aller et venir dans des lieux divers et variés. Trop de restaurants, de bars, de centres médicaux sociaux, de banques, de pharmacies, etc., restent inaccessibles aux personnes handicapées.

    Nous disons stop à cette discrimination et nous revendiquons la libre circulation des personnes en situation de handicap à tous les domaines de la vie sociale.

    Rejoignez nous dans ce combat!"

    Ainsi se présente l'opération stickers « L'accessibilité n'est pas un dîner de gala » qui vise à dénoncer le manque d'accessibilité des établissements recevant du public parisiens (école, salon de coiffure, musée, restaurant, etc).

    Une initiative de la délégation APF de Paris.

    Pour en savoir plus, regarder ses 2 vidéos...une initiative qui devrait naître dans bien des endroits.